Des chercheurs genevois évaluent les dangers des cyclones
Sous la direction de Pascal Peduzzi, chef de l’Unité de changement global et vulnérabilité du GRID-Genève, des chercheurs du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), de l’UNIGE et de l’Office fédéral de l’environnement ont développé une nouvelle méthode d’évaluation du risque. Réunissant des données fiables et complètes sur l’intensité et la fréquence de 4000 cyclones tropicaux survenus entre 1970 et 2009, ainsi que sur l’exposition humaine et économique des populations et leur vulnérabilité, ils sont parvenus à démontrer que la vulnérabilité joue un rôle plus important quand le cyclone est de moyenne importance. Quand il est puissant en revanche, c’est l’exposition de la population qui détermine le taux de mortalité, écrit Anne-Muriel Brouet dans la Tribune de Genève. "Jusqu’à présent, la hausse de l’exposition liée à la démographie et la diminution de la vulnérabilité se compensaient," rappelle Pascal Peduzzi. "La situation sera différente ces prochaines années."