Shahidul Haque, de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), indique que les migrations dues aux catastrophes naturelles sont devenues plus importantes que les migrations liées aux conflits, rapporte Le Monde. Cette information a été publiée dans le document "Etat de la migration environnementale 2010" (State of Environmental Migration 2010).
C'est pourquoi il est souligné que les conséquences des catastrophes naturelles sont tout aussi liées à la préparation et à la gestion des pouvoirs publics qu'à l'ampleur même de l'événement.
François Gemenne, chercheur à l'IDDRI et coordonnateur de l'ouvrage, explique: "Il faut déjà réfléchir à un scénario de fort réchauffement, qui impliquerait une nouvelle distribution des populations à la surface du globe. Certaines zones ne seront plus vivables, et leurs habitants devront migrer. Il vaudrait mieux y penser aujourd'hui, plutôt qu'avoir à décider dans l'urgence.