Mauritania: Plan national de gestion de risque acridien (PGRA) 2011
The National Locust Risk Management Plan (PGRA) is made up of two components: the Locust Risk Prevention Plan (PPRA) and the National Locust Emergency Plan (PNUA).
The Locust Risk Prevention Plan (PPRA) aims to plan, organize, and coordinate national means, enabling the National Locust Control Unit (UNLA) to conduct preventive control with its usual national or international partners outside the crisis situation.
The PPRA is implemented at the level of a country and consists of organizing preventive control, which is defined as follows: “Preventive control of the Desert Locust consists of regularly monitoring seasonal breeding areas (gregarious areas), locating and to destroy, through occasional treatments on limited areas, the first populations which can lead to gregarization, and consequently, to the formation of hopper bands and swarms. This preventive fight against the Desert Locust is therefore based on three complementary but inseparable conditions: planning and permanent mobilization in countries hosting gregarious zones of well-trained and well-equipped national survey, early warning and rapid intervention systems and the recurring costs of which can be borne by the States; the coordination of prevention and control activities at the regional level by the CLCPRO; the centralization of information and analysis of the locust situation and, more generally, the coordination of locust risk management, at the level of FAO headquarters in Rome, Italy.
The objective of the National Anti-Locust Emergency Plan (PNUA) is to plan, organize and coordinate national or even supranational means to deal with a locust crisis situation when those of the PPRA prove insufficient. At the institutional level, the PNUA is managed by the National Locust Control Center (CNLA), created in July 2006 with the objective of monitoring and controlling the locust scourge throughout the national territory. As such, the CNLA is responsible for designing and implementing the preventive control strategy against the Desert Locust adopted by Mauritania as well as by the other countries of the Western Region of Africa as an effective and economical means of facing this insect that knows no borders. In its anticipatory approach, the CNLA organizes each year early surveillance and rapid intervention campaigns against the first outbreaks of the Desert Locust (CP) to prevent the triggering of the gregarization process (formation of swarms and hopper bands) where the CP is becoming very offensive and constitutes a serious threat to agropastoral resources and thus jeopardizing the country's food security.
In French:
Le Plan national de gestion de risque acridien (PGRA) est constitué de deux composantes : le Plan de prévention du risque acridien (PPRA) et le Plan national d’urgence antiacridienne (PNUA).
Le Plan de prévention du risque acridien (PPRA) a pour objet de planifier, organiser et coordonner les moyens nationaux permettant à l’Unité nationale de lutte antiacridienne (UNLA) de conduire la lutte préventive avec ses partenaires habituels, nationaux ou internationaux, hors situation de crise.
Le PPRA est mis en œuvre au niveau d’un pays et consiste à organiser la lutte préventive qui se définit comme suit : « La lutte préventive contre le Criquet pèlerin consiste à surveiller régulièrement les aires de reproduction saisonnières (aires grégarigènes), à localiser et à détruire, par des traitements ponctuels sur des superficies limitées, les premières populations qui peuvent conduire à la grégarisation, et par conséquent, à la formation de bandes larvaires et d’essaims ». Cette lutte préventive contre le Criquet pèlerin repose donc sur trois conditions complémentaires mais indissociables : la planification et la mobilisation permanente dans les pays abritant des zones grégarigènes de dispositifs nationaux de prospection, d’alerte précoce et d’intervention rapide bien formés et bien équipés et dont les coûts récurrents peuvent être supportés par les Etats; la coordination des activités de prévention et de la lutte au niveau régional par la CLCPRO ; la centralisation de l’information et de l’analyse de la situation acridienne et, plus globalement, la coordination de la gestion du risque acridien, au niveau du siège de la FAO à Rome, Italie.
L’objectif du Plan national d’urgence antiacridienne (PNUA) vise à planifier, organiser et coordonner les moyens nationaux voire supranationaux permettant de faire face à une situation de crise acridienne dès lors que ceux du PPRA se révèlent insuffisants. Au plan institutionnel, la PNUA est géré par le Centre National de Lutte Antiacridienne (CNLA), créé en juillet 2006 objectif de surveiller et de contrôler le fléau acridien sur l’ensemble du territoire national. A ce titre, le CNLA est chargée de concevoir et de mettre en œuvre la stratégie de lutte préventive contre le Criquet pèlerin adoptée par la Mauritanie ainsi que par les autres pays de la Région occidentale de l’Afrique, comme moyen efficace et économique pour faire face à cet insecte qui ne connaît pas les frontières. Dans sa démarche anticipative, le CNLA organise chaque année des campagnes de surveillance précoce et d’intervention rapide contre les premières pullulations du Criquet pèlerin (CP) pour empêcher le déclenchement du processus de grégarisation (formation d’essaims et de bandes larvaires) où le CP devient très offensif et constitue une menace sérieuse pour les ressources agropastorales et mettant ainsi en cause la sécurité alimentaire du pays.